Les sociétés civiles de placement immobilier, plus connues sous l’acronyme SCPI, attirent chaque année de nombreux investisseurs en quête de diversification patrimoniale. Même si ces supports permettent d’accéder facilement au marché immobilier, leur fonctionnement implique différents risques financiers et juridiques à ne pas sous-estimer.
Quels sont les principaux risques financiers des SCPI ?
L’un des premiers éléments à prendre en compte réside dans le risque de perte en capital. La valeur d’une part peut baisser si le marché immobilier traverse une période défavorable ou si certains actifs perdent de leur attractivité. Il est donc essentiel d’évaluer ces risques des SCPI avant tout investissement.
Le risque de liquidité représente aussi un point de vigilance important. Revendre ses parts n’est pas toujours simple ni rapide, particulièrement en cas de baisse de la demande. Ce manque de liquidité peut se traduire par des difficultés à la revente au moment souhaité par l’investisseur, ce qui augmente l’incertitude autour de la récupération du capital investi.
Quelles problématiques juridiques entourent les SCPI ?
Investir dans une SCPI comporte des risques juridiques et financiers. Le capital n’est jamais garanti et les revenus locatifs peuvent varier selon le contexte économique ou les locataires, entraînant un rendement non assuré. La valeur des actifs détenus et l’endettement éventuel de la SCPI peuvent également influencer la performance globale.
Le placement en SCPI est long terme : retirer son argent rapidement n’est pas possible, et la gestion est encadrée par des règles juridiques strictes gérées par la société de gestion. Par ailleurs, certaines SCPI présentent un manque de diversification, concentrant les actifs sur un même secteur ou une même zone géographique, ce qui accroît le risque face à des fluctuations locales ou sectorielles.